
La semaine prochaine, Apple TV lancera sa très attendue série de science-fiction Pluribus, créée par Vince Gilligan, le génie derrière Breaking Bad. Avant la première, The New York Times a publié un aperçu qui révèle de nombreux détails intrigants sur cette série mystérieuse.
Pluribus, un pari audacieux pour Apple TV
Prévu pour le vendredi 7 novembre, Pluribus fera ses débuts sur Apple TV avec ses deux premiers épisodes. Annoncée il y a plus de trois ans, la série a suscité un grand intérêt. Austin Considine, du New York Times, a passé deux jours sur le plateau, offrant ainsi un regard approfondi sur la série, dont le rapport a été publié récemment.
Considine souligne l’ampleur monumentale de la série, tant en termes de concept que de budget. Il décrit Pluribus comme « aussi grand que la télévision moderne peut l’être : un haut budget, un concept original, une étude de personnages approfondie mêlant science-fiction, philosophie et allégorie sociopolitique ».
« Le mot pluribus signifie « plusieurs », mais Gilligan est de plus en plus perçu comme l’un des derniers grands auteurs de la télévision. C’est un moment idéal pour prendre un risque audacieux ».
Apple a manifestement décidé d’investir sans compter pour soutenir Gilligan, comme en témoigne l’importance des ressources allouées. Lors d’une visite de deux jours, il ne semblait pas que le budget pose problème, permettant même une ambiance de production extravagante : « Besoin d’un hélicoptère ? Pas de problème. Besoin de commander un Lockheed C-130 ? »
Détails de l’intrigue et personnage principal, Carol
Bien qu’Apple ait imposé une liste extensive de spoilers évités par New York Times, certaines informations relatives à l’intrigue et au personnage principal, Carol, interprété par Rhea Seehorn, sont révélées. La série explore l’arrivée mystérieuse de la paix sur terre et une femme qui ne peut supporter cette situation.
« À l’extrémité de la rue, se trouvait la maison de Carol, une auteure à succès et chronique malheureuse. Un jour, elle découvre que presque tout le monde sur Terre, excepté elle, est heureux. Tout conflit a disparu, ainsi que la détestation de soi. Un signal mystérieux de l’espace a créé une sorte d’utopie, réalisant les souhaits de nombreux rêveurs ».
Gilligan a développé ce concept pendant les premières saisons de Better Call Saul, inspiré par sa propre quête de bonheur. Il a rédigé plusieurs scénarios avec Seehorn en tête avant de lui en parler. « Vince m’a dit : j’ai écrit quelque chose pour toi si ça t’intéresse, et j’ai pleuré », raconte Seehorn. Malgré une crainte initiale qu’un cadre similaire à celui de Breaking Bad nuise à l’expérience des téléspectateurs, Gilligan a veillé à ce que l’univers de Pluribus soit distinct.
Parmi les autres éléments notables de l’article, on retrouve :
- Des parallèles entre Pluribus et le film Invasion of the Body Snatchers
- Les références à Brave New World et Fahrenheit 451
- Le choix du cadre d’Albuquerque, initialement secondé par un cadre en Californie du Sud
- Les questions philosophiques abordées par la série
Cette nouvelle série promet d’être un évènement marquant sur Apple TV, attirant l’attention autant pour son créateur que pour son ambition narrative.